Courseulles sur mer : un saut de puce !
Nous avons fait 16 milles sur l’eau et 12 sur le fond : les courants contraires en sont la cause. Mais quelle belle étape : vent (trop) faible, ciel bleu, mer belle, bateau qui marche bien, sont les ingrédients qui donnent envie de connaître toutes les étapes comme celle-ci.
Quatorze bateaux dans l’écluse en réparation de Ouistreham : heureusement il y a trois séries de portes ce qui permet les entretiens sans gêner la circulation des bateaux, ni celle des voitures. Nous passons à côté du ferry qui mène les passagers vers l’Angleterre avec une petite pensée pour Florence Aubenas et surtout ses collègues de travail qu’elle a si bien décrites dans le livre « Le quai de Ouistreham« .
Le bateau marche bien, et le génois tout neuf est parfaitement adapté.
À l’arrivée, nous croisons des puristes de la voile qui se déplacent à la force du poignet pour sortir du port…
Courseulles sur mer est un petit port, pas tellement tourné vers la plaisance de passage, mais qui est plein de charme. Les pêcheurs y sont nombreux et le beau temps les incite à effectuer tranquillement les réparations sur leurs filets.
Enfin, nous croisons quelques vielles voitures anglaises, très bien entretenues, dont de grandes parties de la carrosserie sont en cuir.
Comme l’écluse n’ouvre qu’à 10.20 demain matin, nous prévoyons une demi-grasse-matinée qui compensera le lever de ce matin avant 7.00.