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à bord de Guilben surtout !

St Vaast la Hougue et son île de Tatihou

Très grande et très belle étape. Tous les ingrédients sont réunis pour cette grande étape de 37 milles : soleil, ciel bleu, vent de travers – NE 3/4 (le plus rapide pour nous), courants portants. Nous atteignons des vitesses exceptionnelles pour nous (6.6 sur l’eau) ;  nous nous relayons à la barre et nous voyons défiler – un peu loin ! – des localités historiques. Nous apercevons les caissons d’Arromanches, le cimetière américain de Coleville, la pointe du Hoc puis nous devinons – c’est très bas sur l’eau – Juno beach, Omaha beach et Utah beach.
Les longues étapes ne nous empêchent pas de manger les salades préparées la veille au soir. Si le temps le permet, le pilote automatique prend le relais et nous pouvons manger ensemble, sinon c’est chacun son tour. Le pilote a deux inconvénients : il réagit forcément à retardement alors que le bareur anticipe – quand il le peut – et il consomme pas mal d’électricité. Il a toutefois un avantage : dans les longues étapes au moteur ou par petit temps, il se charge du cap bien mieux que n’importe qui.


Pour bénéficier du courant portant il fallait arriver juste avant la renverse, c’est à dire à marée basse. Comme le port n’ouvre pas avant la mi-marée, nous jetons l’ancre dans l’avant-port, sous le vent de Tatihou. Ile ou presqu’île ? Ile à marée haute et presqu’île à marée basse. De nombreux promeneurs font le voyage à pied ou en véhicule amphibie. L’île abrite un festival de musique réputé en septembre.

Le mouillage est un peu remuant, surtout que nous y resterons environ trois heures. Mais l’on s’occupe : lectures, petits bricolages, mise en ligne du blog (merci la clé 3G). Nous sommes huit voiliers à attendre.

Un commentaire dans “St Vaast la Hougue et son île de Tatihou”

  1. DamienChantalPascal a écrit :

    Belle étape ! Les records de vitesse ne sont pas loin…
    On espere que le repos dans le port vous permet d’oublier le tangage du mouillage.
    Bises

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