Hoorn s’éloigne…
Afficher Hoorn – Lelystad sur une carte plus grande
En quittant l’un des trois ports d’Hoorn, nous avons une pensée pour nos amis Claude et Eric avec qui nous avions débarqués sur l’île Horn, dont le nom a été donné par un marin issu de cette ville hollandaise. Pour ceux qui l’auraient loupé, une belle interview de nos skippers de l’Antarctique dans la revue « Bateaux » de l’été.
La météo est curieuse : le baromètre descend, il n’y a que des nuages d’altitude, le vent est faible et change de direction dans la journée avec une dominante SSW. Nous décidons donc de ne pas entrer aujourd’hui dans l’Ijsselmeer pour ne pas avoir à revenir demain avec du vent dans le nez tout le long. Nous traversons donc la Markermeer (17 milles) pour arriver à Lelystad. La traversée est fatigante à cause de très courtes vagues et d’un vent insuffisant : le bateau bouge perpétuellement sans trouver facilement de point d’équilibre.
De nombreuses compétitions de voile ont lieu au large du port.
Pour entrer, il faut faire le tour d’une digue et l’environnement est beaucoup moins touristique que ce que nous venons de quitter.
Nous sommes surpris par deux particularités du lieu. L’entrée est balisée par de drôles de tours qui semblent être reprises dans le logo du port. Ensuite nous découvrons (difficilement) la façon de trouver une place. Sur le ponton d’accueil, des boîtes sont installées. Sur le couvercle, les longueurs de bateau sont écrites. A l’intérieur, des fiches avec les coordonnées de l’emplacement ainsi qu’un plan du port. On prend la fiche qui nous inspire et l’on part s’installer. Tout cela est fort bien expliqué… en hollandais ! Le responsable du port m’explique que j’aurais du mieux comprendre car il y a le mot « box » (c’est l’endroit où l’on va s’installer) et l’abréviation « S.V.P. » qui veut bien dire « s’il vous plaît » en hollandais !
L’accueil est toujours agréable. Un panaché est le bienvenu au yacht-club, à une encablure de notre bateau.
Nous avons découvert une petite déchirure au milieu du génois. Du collant spécial devrait faire l’affaire. Malheureusement, le shipchandler du port est justement en rupture de stock sur ce qu’on cherche. On verra demain.
Nous allons retourner à Volendam demain pour y accueillir vendredi midi un nouvel équipier : Damien ! Il devrait être accompagné provisoirement de ses parents… si les aiguilleurs du ciel français le permettent.