Par la route jusqu’à Granville
Le bateau sort du hangar : début d’un voyage d’une douzaine d’heures…
Voyage sans encombre ni imprévu, toujours possible. Ce matin, mise à l’eau. C’est très exceptionnel d’être dans le bateau à ce moment, pour des raisons de sécurité. Mais ici, on descend sur un plan incliné et une fois à l’eau, la seule façon de rejoindre le bateau… c’est la nage !
Arrivé sous la grue, je constate la présence d’un bateau non prévu. Comme il a cassé son mât (rupture d’un ridoir par 10 nœuds de vent !), il est là depuis vendredi et son propriétaire est en train de le débarasser des « morceaux » d’alu que l’on ne peut que vendre au poids… Notre mât est déposé sur des tréteaux sur le ponton. Très pratique pour démêler cordages divers et câbles… que nous avions très soigneusement triés et rangés avant le départ.
Après le mâtage, installation à la place attribuée par le port. On éloigne les drisses du mât, on branche les prises de VHF et de feux : tests et tout fonctionne à merveille. Comme il a plu « des cordes » tout l’après-midi, nous avons détecté des mini défauts d’étanchéité que nous colmatons rapidement.
Demain nous terminerons de mettre en place bôme, tangon et génois si le temps le permet. Il reste encore mille petites choses à installer ; mais depuis deux jours, la fatigue accumulée nous invite à l’arrêt pour ce soir…
