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à bord de Guilben surtout !

dimanche
14 août 2011

20:02

Une journée pleine de surprises (1)

Comme la météo nous avait prédit un peu de bruine ce matin et du beau temps ensuite, nous avons décidé de prendre le car pour aller au festival des chants de marins à Paimpol.

Un coup d'œil depuis le cockpit vers 9 h

Pour être tranquilles, nous passons à la capitainerie pour payer une nuit de plus, ne sachant pas trop l’heure du retour. Ils nous disent qu’il faut changer de place car le propriétaire est rentré hier soir. Mais il reste ¼ heure avant l’heure de bus (11.20) et nous n’avons pas le temps de tout faire. « Comment, vous n’étiez pas dans votre bateau hier soir ? »
– « Oh, que si, vu le temps, nous n’avons pas quitté le bord depuis 16.00 »
« Pourtant on aurait du vous prévenir ! »
VHF : – « Dis-donc, tu as prévenu les gens du Guilben ?  » – « Heu, non,…. »
On explique que ça nous ennuie de rater la journée à Paimpol. Le responsable du port nous propose de s’en occuper (enfin, de faire faire le changement de poste par ses adjoints). Nous acceptons volontiers ; on nous donne même le numéro de la place. Et au retour, tout est en place, amarres tournées et électricité branchée.

En attendant le car, nous remarquons une annexe, bizarrement amarrée. Son propriétaire a du le faire à marée haute et ensuite, elle est restée pendue ! On ne se moque pas trop car l’inverse nous est arrivé il y a plus de 10 ans à Chausey : on accoste pour quelques minutes avec l’annexe et de fil en aiguille, on s’attarde et on retrouve le nœud de l’amarre sous presque 1 mètre d’eau !

À l’aller, nous passons par tous les petits bourgs ou village. À Bréhec, nous avons une pensée pour les amis qui ont mangé « Chez tonton » il y a quelques semaines… Au retour de Paimpol, le car est archi plein ; le chauffeur rate l’embranchement pour le premier arrêt, l’hôpital. Des âmes bien intentionnées lui indiquent une voie de rattrapage. Mais avec un car, on ne fait pas la même chose qu’avec une voiture et nous voilà au milieu de l’hôpital. On s’en sort (enfin, le chauffeur) pour se tromper de route ensuite. Redemi-tour et on retrouve l’arrêt de Kérity. Devant l’affluence, le chauffeur appelle un second car en renfort à St Quay. La moitié des voyageurs descendent pour aller directement à la gare de St Brieuc en espérant que le deuxième car (direct) arrive à temps pour les trains. Il faut imaginer tout cela avec des personnes âgées connaissant peu l’itinéraire, des jeunes campeurs archi-chargés (de bagages) et d’autres rentrant d’une journée à Bréhat avec un peu de matériel !

En fin de soirée, nous mettrons en ligne un reportage plus complet sur le festival des chants de marins. Voir la page