Navigations…

à bord de Guilben surtout !

dimanche
14 août 2011

23:07

Une journée pleine de surprises (2)

C’est la deuxième fois que nous participons au festival des chants de marins à Paimpol. Le plaisir est toujours le même, d’autant que bateaux et groupes sont différents.

Les plus petits bateaux, comme les muscadets, côtoient les plus grands.

Nous avons la chance de pouvoir monter à bord de la Belle Poule, un navire-école français.

Nous avons vu beaucoup de choses originales (comme ces hommes se promenant la tête dans un aquarium – voir le film) et de choses très classiques (les gréements à l’ancienne, bichonnés par leurs propriétaires).

Certains continuent inlassablement les petits bricolages à bord, d’autres jouent seuls de la musique sur leur bateau et enfin d’autres en profitent pour faire de la publicité pour les productions locales. Nous avons d’ailleurs goûté des choux-fleurs de couleur et de la crème d’artichaut.

Enfin, un stand émouvant : celui qui construit des Doris, petits canots en bois, qui servaient aux Paimpolais à pêcher à la ligne la morue autour du navire principal. Des centaines se sont perdus dans le brouillard ou ont chaviré. on peut relire « Pêcheurs d’Islande » de Pierre Loti qui rend bien l’atmosphère de ces épopées.

Pour terminer, la « carte postale » que l’on voit partout, mais qui est une réalité pendant trois jours.

Nous avons été sensibles à l’effort fait en direction des enfants : un grand chapiteau avec des animations de qualité, un petit chapiteau pour les contes, un manège avec participation des parents pour faire tourner l’ensemble et un accro-branche sur un pseudo-mât de vieux gréement.

Nous avons mangé une brandade de morue, mais nous aurions pu déguster des sardines fumées sur place ou des pommes de terre au four. Sans parler des moules/frites ou des saucisses grillées… comme dans tous les rassemblements !

La petite vidéo qui suit, tente de témoigner de l’ambiance de la manifestation. Ce sont avant tout des marins qui chantent, des plus aguerris avec CD et costumes, que l’on voit sur les scènes ou les grands bateaux, aux plus modestes qui n’ont que leur instrument et jouent sur leur petit bateau ou au bord d’un trottoir. Le bagad de Plouha fait toujours un tabac, voisin compétent dans la tradition entretenue d’un folklore qui tend à disparaître du quotidien. Ce qui nous frappe toujours, c’est la jeunesse de beaucoup de participants de ces groupes. Le public très nombreux cet après-midi a été gommé le plus possible des images, mais par moment, les embouteillages étaient tels que l’on restait immobile plusieurs minutes !

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