Navigations…

à bord de Guilben surtout !

dimanche
15 août 2021

11:17

Pour terminer la saison 2021

Plier les voiles, l'opération la plus délicate

Pour que les choses se passent bien, il faut réunir plusieurs conditions :

  • l’absence de vent moyen ou fort
  • l’absence de pluie
  • un espace à plat propre et relativement important
  • une bonne forme physique car les voiles sont lourdes

Comme dimanche étaient annoncés du vent fort et des rafales, lundi un peu de pluie et des rafales, nous avons choisi le temps idéal du samedi matin, avant les grosses chaleurs de l’après-midi.

Nous commençons toujours par le génois lourd à manipuler, 33 m2 et un grammage de tissu assez élevé.

Le génois est "plié" en accordéon sur le pont
Nous le roulons en partant de la têtière sur le catway

L’opération est délicate car il ne faut pas que les voiles tombent à la mer, même partiellement. Bien que nous les lavons en septembre, le sel s’incruste dans les coutures et les use.

Le pliage en accordéon est ensuite facile. Il ne reste plus qu'à plier l'ensemble ou à le rouler, le mettre dans un sac avec ses écoutes et le bout d'enrouleur.

Nous allons recommencer la même opération avec la grand-voile, 18 m2 et un grammage moyen. C’est un jeu d’enfants.

Nous transférons le "boudin" sur le ponton

Il ne restera plus qu’à hisser le tout à bord et le ranger dans le grand coffre. La force des mains et des bras est essentielle ; il ne reste plus qu’à prendre une douche bien méritée. (je n’ai pas de photo…)

En fin d’après-midi nous avons assisté à une pêche à la foëne apparemment très performante. En deux jours, le père et le fils ont ramené une dizaine de belles pièces, mulets ou plus rares bars.

Pour terminer la saison...

Ce fut un « petite » saison. La raison essentielle en est le temps, globalement pas très beau et surtout peu prévisible au-delà de deux jours. Les possibilités courtes à partir de La Rochelle sont peu nombreuses (Saint-Denis d’Oléron, Saint Martin ou Ars en Ré, Rochefort) et toujours soumises aux réalités des marées. Tous les ports, sauf La Rochelle ne sont accessibles que quelques heures par jour (et par nuit !). Au-delà, nous aurions pu envisager Port Bourgenay, les Sables d’Olonne, voire Yeu.

Nous avons accueilli à bord successivement, entre les amis et la famille quatre couples. Nous avons passé 56 h 30 en mer pour faire 218 milles en 15 sorties. Ce sont surtout les conditions climatiques qui ont réduit nos ambitions. Les petites distances entre les ports possibles expliquent la plus petite distance parcourue cette année depuis nos trente ans de navigation avec ce bateau, sur un total de 13 846 milles.

Résumé de nos bons moments