26 juillet 2020
19:02
Le Crouesty – Le Pouliguen. On s’en souviendra longtemps.
/// J7
Après une soirée très « crachin breton », le ciel est radieux ce matin. Nous pouvons donc appareiller pour le Pouliguen, comme prévu. 8h de nav’ nous attendent.
Le début de la traversée se déroule normalement. Une vitesse à 5 noeuds, une bonne ambiance à bord, un sondeur qui gaze, des sandwichs de mer et une petite sieste pour certains…
Pendant ce temps-là, le skipper est à la barre. La pêcheuse à son yoyo.
Et ça paye. rapidement 3 maquereaux et un chinchard, spécial « fête d’Annie » !
En arrivant à la hauteur de Batz sur mer, jolie photo du père et de son fils :
Puis, tout s’accélère. En relevant le yoyo, je sens bien que la ligne est exceptionnellement tendue. A la remontée, nous visualisons effectivement une grosse bête. Encore un maquereau…. ? Ou alors… ?
Un bar. Enormous.
Difficile à maîtriser, il a fallu l’achever. Nous avons opté pour la méthode ancestrale japonaise « Ikijime »(mort vive). Il s’agit de détruire le cerveau en enfonçant un couteau au dessus des yeux de la bestiole. Le poisson se vide ensuite de son sang par les branchies. Genre sacrifice du mouton de l’Aïd, mais en poisson.
Ce n’est évidemment pas moi qui entreprend la manoeuvre (beurk) ! Une chance pour vous que je n’arrive pas à intégrer la vidéo de cette affaire, c’est un peu gore.
Voila. Nous l’avons mesuré (50 cm) mais pas encore pu le peser. Nous allons l’amener chez nos amis ce soir. Le plus frustrant c’est que là, ça va vraiment devenir difficile de faire mieux. Il faut vraiment que j’achète ces casiers à homards… :
Voila. 19h. Nous sommes amarrés au Pouliguen.