Navigations…

à bord de Guilben surtout !

samedi
16 juillet 2011

19:10

Journée très humide !

Comme la journée a été très pluvieuse, les activités se sont déroulées essentiellement dans le bateau (jeux de cartes, lectures, Facebook,…) et dans un supermarché de St Malo pour reconstituer les réserves alimentaires.

Le seul inconvénient est la pente de la passerelle au retour car aujourd’hui c’est le marnage le plus important de cette période : pratiquement 10 mètres !

J’en profite pour revenir sur des petites choses des jours précédents.
À Cherbourg, les marchands de vin écument les pontons : « Ah, vous êtes français ? Donc notre offre ne vous intéressera pas. Elle est plutôt pour les anglais ». À Jersey, c’est l’inverse : « Pour les français il y a un duty free avec alcools, parfums et cigarettes. Ça intéresse pas les anglais ! ».

Voici l’extrait d’un article du numéro d’août 2011 de Voiles&Voiliers concernant le passage du Raz Blanchard :

C’est un détroit de 8 milles de large entre l’île d’Aurigny (Alderney) et le cap de La Hague, à l’extrémité Nord-Ouest de la presqu’île du Cotentin. L’un des points des côtes de France où siègent les plus forts courants. Ils peuvent atteindre 7 nœuds au milieu du raz et 10 nœuds au niveau de la bouée cardinale Ouest La Foraine en marées de vives eaux moyennes. Et davantage par grands coefficients. Au plus fort du courant, on a la sensation de naviguer dans un chaudron, agité de tourbillons et de bouillonnements impressionnants.

Comment l’aborder avec humilité ? Se poster à Cherbourg, à l’Est ou à Port Diélette au Sud, et choisir le bon moment pour le franchir. Par beau temps, on peut aussi prendre un corps mort à Omonville-la-Rogue en attendant l’heure favorable. La route la plus sûre passe au milieu du détroit, où les fonds sont plus importants. On peut s’approcher un peu plus d’Aurigny par vent d’Ouest, et de La Hague par vent d’Est. Ce qu’il faut éviter : tenter de le franchir par vent contre courant (à moins que l’on soit en période de mortes eaux et que le vent soit faible). Trop s’approcher des dangers qui bordent le nez de Jobourg et le cap de la Hague ou du banc de la Schôle au Sud d’Aurigny. Le passer lorsque la visibilité est mauvaise ou par vent frais.

Et pour terminer la journée, Damien : « S’il continue à pleuvoir, je ne pourrai pas aller à la douche ». Manque de chance pour lui, mais chance pour nous, la pluie s’est arrêtée et il est à la douche !