Navigations…

à bord de Guilben surtout !

lundi
11 juillet 2011

19:12

Reprise d’activité nautique !


Afficher Cherbourg – Carteret sur une carte plus grande

La trace est incomplète à cause d’une manipulation hasardeuse qui a échouée !

La question de la météo est toujours pour nous une préoccupation permanente pour le lendemain et les jours suivants, si l’on veut éviter de stationner trop longtemps au même endroit ou se trouver « coincé » dans un mouillage peu accueillant.
Hier soir, en retrouvant notre bateau vers 22.45, la météo indique que demain est très favorable pour franchir le Raz Blanchard car mardi devrait être un peu trop « musclé » pour nous. Nous nous renseignons auprès de coureurs du tour des ports de la Manche qui recoupent nos informations.
Donc, ce matin, vers 8.30, nous larguons les amarres… avec les 100 bateaux de la course et quelques autres plaisanciers.

Le courant est fort et nous pousse vers la pointe de la Hague. Malgré un vent faible et une absence de vagues, ça remue un peu au passage du phare et du cap Jobourg.

Nous estimons le courant avec ce genre de rencontre…

Bouée de casiers à homards ou tourteaux

… mais le GPS nous donne une mesure beaucoup plus précise (Vitesse sur le fond (GPS) – Vitesse sur l’eau (Loch)) = vitesse du courant. Il atteint ici facilement 5 nœuds ce qui est considérable car nous ne pourrions pas faire demi-tour (pour récupérer un équipier tombé à l’eau) car notre moteur ne dépasse guère les 5 nœuds. C’est pourquoi nous nous attachons dans ces passages délicats.

Comme c’est la région, nous effectuons la tournée du nucléaire : Centre de retraitement de la Hague puis centrale nucléaire de Flamanville ainsi que le chantier de construction de l’EPR. Pour cette dernière, nous imaginons qu’un tsunami de moins de 10 m produirait sans doute les même effets que celui de Fukujima.

La Hague

Flamanville

Alors nous tournons la tête pour apercevoir Aurigny (Alderney pour les anglais) qui forme un côté de l’entonnoir du raz Blanchard. Ensuite nous distinguons très nettement Guernesey et surtout le nuage qui délimite les côtes de cette île.

Nous arrivons à Carteret vers 15.00, juste après l’ouverture de la porte. Nous en reparlerons demain. L’accueil sur l’eau par un employé du port est des plus sympas suivi par celui de la personne à la capitainerie qui nous renseigne sur un tas de choses à voir ou à faire. Nous allons pouvoir nous reposer deux nuits dans ce port bien abrité, ouvert 5 heures par marée.