24 août 2009
19:36
St Denis d’Oléron : repos…
Petit tour au marché qui a lieu tous les matins au bourg de St Denis, distant d’environ 1 km du port. Les halles à poissons nous attirent toujours et nous achetons notre douzaine d’huîtres quasi quotidienne puisque nous sommes dans le saint des saints de la culture des huîtres.
La marée étant toujours avec un fort coefficient, je m’intéresse au « mur » de l’entrée qui doit découvrir à marée basse. En fait, la capitainerie m’indique que c’est un banc de sable naturel qui est fixé là et empêche l’entrée et la sortie à toute heure. Ici, le port n’a que vingt ans d’existence et a du être creusé dans la vase dure. Ils ont d’ailleurs retrouvé des canons envasés depuis le XVIII° siècle, date où l’on contrôlait l’entrée de la Charente, avec Rochefort véritable port naturel de guerre.
Qu’ils soient traditionnels ou récents, les ports se sont toujours implantés à une hauteur entre la mi-marée et la basse mer. Soit on ferme le port par une porte (Groix port à flot, Ars en Ré, St Martin en Ré, et des tas d’autres) soit on améliore le nombre d’heures d’entrées possibles avec des écluses (Paimpol, Ouistreham, Le Tréport,…). Le niveau d’eau pour entrer se calcule toujours d’après l’heure de la marée basse ou haute, puisqu’il est variable d’un port à l’autre. On prend souvent comme référence l’heure de mi-marée puisque la hauteur d’eau est constante quel que soit le coefficient.
Souvent, une échelle de hauteur est installée à l’entrée, plus ou moins visible : naturelle comme ici ou lumineuse comme à Granville ou St Malo. Pour nous dont le tirant d’eau est de un mètre, il faut au moins 1,30 m d’eau au dessus de l’obstacle pour entrer.