21 août 2016
18:24
Un peu de navigation… virtuelle et tourisme !
Pour nous aider à naviguer en toute sérénité, une fois prise la décision de partir en fonction de la météo, nous disposons de nombreuses aides. Tout se fait à partir d’une tablette avec le logiciel Weather 4D 2.0, un abonnement au Shom (service officiel des cartes marines éditées par la France) et un autre à MétéoFrance, ces deux derniers par l’intermédiare d’un prestataire : geogarage.
L’écran allumé en permanence est le suivant :
- 1 = Les coordonnées géographiques du lieu où se trouve le bateau
- 2 = Vitesse instantanée du bateau
- 3 = Modèle de prévisions du vent : ici Arôme de MétéoFrance, dit à mailles fines
- 4 = Flèche (grib) indiquant la direction et la force du vent (une « queue » = 10 nœuds)
- 5 = Le bateau !
- 6 = Direction du bateau et longueur de flèche paramétrée aux 30 mn qui viennent
- 7 = Trace de notre itinéraire (nous sommes dans le retour ici)
- 8 = La route théorique que l’on a définie en fonction de l’objectif et des passages obligés rencontrés
- 9 = Un segment de la route avec sa longueur…
- 10 = … et sa direction géographique (et non pas magnétique)
Nota : sur la carte ci-dessus, les gribs indiquent des endroits à 20 et 25 nœuds à 14.30 le samedi 20 août.
- 11 = La trace considérablement agrandie permet de voir les bouées (que nous avons respectées à l’aller !) et le changement de cap au retour pour plier la voile. On note également la précision des profondeurs affichées en mètres pour une marée basse de coefficient 120. Les chiffres soulignés indiquent que le fond découvre de cette valeur.
Mais nous avons aussi, ce matin, fait un saut jusqu’à la poissonnerie d’Arzon (tourteau cuit et huîtres) et cet après-midi fait un grand tour vers la pointe de Bilgroix qui délimime à l’est la rade de Port-Navalo.
Vue magnifique sur l’entrée de la rivière d’Auray et Larmor-Baden (@Marielle !) sur la droite.
Port-Navalo à contre-jour…
Nous ne résistons pas à l’envie de voir l’entrée du Golfe. Nous observons un voilier à l’entraînement qui sort contre vent et courant : il y arrive difficilement par moment, mais s’en tire très bien ! Par contre, tous ceux qui entrent semblent surfer sur l’eau.
Un petit détour par la grande plage, la seule dans le coin, plutôt bien abritée.
Enfin, retour avec une descente presque non-stop jusqu’au bateau !
Normalement, nous devrions faire notre dernière sortie en mer de la saison demain.