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à bord de Guilben surtout !

samedi
21 août 2010

18:10

On change de mode de locomotion : le tramway


Afficher Blankenberge-Oostende sur une carte plus grande

Météo et fatigue de l’équipage après une bonne journée d’hier nous font préférer le tram pour nous rendre à Oostende (30 mn). En effet, une ligne parcourt toute la côte belge de La Panne à Knock. Et puis nous aimons bien Oostende où nous y avons passé quelques jours à attendre les filles en 2005 avec une piqûre de rappel en 2008.
L’architecture est particulière. Comme toute la côte, c’est bétonné et la vue de la mer (prise depuis le bout de l’estacade) est un peu rebutante.

Pourtant, si l’on s’aventure dans la ville, le traditionnel côtoie le moderne classique. De nombreuses maisons des années trente avec des inscriptions en français subsistent. Rappel : nous sommes ici dans la partie flamande dure de la Belgique. Bien que l’accueil et la fréquentation nous aient parus plus ouverts qu’il y a deux ans, la langue française est toujours un peu suspecte : « vous êtes belges ou français ? ». Nous avons l’habitude de commencer par dire que nous sommes français et les choses se passent mieux. Pour ceux qui veulent approfondir leur connaissance politique de ce pays dont on entend beaucoup parler, il faut savoir que le régime de la pilirisation tient le coup depuis de nombreuses années.


Nous n’allions pas quitter Oostende sans rendre une petite visite au port qui est bordé de boutiques de produits de la mer, frits pour la plupart, mais aussi en soupes (bulot est traduit par escargot). Les touristes s’y pressent et difficile de faire une photo sans une foule agglutinée devant le stand.

Et puis depuis le début de notre périple, nous n’avions jamais sacrifié au rituel des moules/frites : c’est fait !

Pour la suite (et la fin) de notre croisière, nous hésitons sur le jour de notre dernière longue étape : courants favorables à partir de 4 h du matin demain ( !!!), mais vent dans le nez (plus fort certains jours) au moins jusqu’à samedi et il faudrait être à Dunkerque dimanche. On consulte les météos disponibles, on calcule, on hume le vent et le temps. Finalement, au café internet de ce soir, il n’y a que demain de jouable avec des prévisions très musclées pour la suite.