Navigations…

Voyage sans surprise, la circulation est très fluide, surtout à 5.30 du matin !. Nous arrivons à Ouistreham avant 9.30. Et juste à ce moment, un voilier neuf traverse la route devant nous. Du jamais vu.

Un jeune homme du chantier vient installer les sangles pour lever le bateau.

Avant que le chauffeur ait terminé d’enlever les patins de transport, Guilben s’envole déjà !

Puis la lente descente vers le premier contact de la saison avec l’eau commence.

Les gens du chantier constatent que notre girouette (celle qui indique la direction du vent apparent) est grippée. Un ouvrier monte avec de la graisse, mais rien n’y fait. Il faut donc acheter et poser une nouvelle girouette et surtout adapter le support de l’ancienne. L’originalité de la manœuvre est que l’ouvrier grimpe le long de la grue et travaille à côté de la girouette ; ça semble plus facile (surtout pour moi qui n’aurais pas à monter au mât) mais c’est tout de même à 14 mètres de l’eau et il ne faut pas craindre le vertige (ni l’inspection de travail, je pense !)

Enfin nous voilà amarrés au port avec une température d’une vingtaine de degrés qui nous laisse prévoir une bonne nuit. Car la nuit dernière n’a pas été trop longue, entre la chaleur – 38° en fin de journée – l’orage violent vers 2.00 du matin et le lever un peu avant 5.30. Annie est arrivée en début d’après-midi et nous avons déjà installé les voiles, fait le plein de gazole et d’eau, et rangé l’intérieur et les coffres du bateau. Nous devrions terminer l’armement complet demain.